dimanche 29 juin 2008

Wild at Heart

Dans un monde parfait...(1)


Nas serait mort après la sortie de Stillmatic. Deux semaines après, un album inédit entièrement produit par Dj Premier fait de lui une putain de légende.

Dieudonné ne lâche pas l’affaire aux Présidentielles de 2007, récolte 8% d’intentions de vote, trouble la gauche qui se voit obligé de lui promette un poste dans son hypothétique futur gouvernement. Il choisira le Ministère de l’Intérieur.

Dany Dan déciderait de mixer ses albums.

Jay-Z ne serait pas revenu avec Kingdom Come mais au cinéma, magnifié par la caméra de De Palma. Qui n’aurait jamais fait « Mission to Mars »

Kubrick aurait fait « Napoléon » avec Pacino avant de s’en aller. Pacino qui n’aurait jamais refusé de jouer dans « Apocalypse Now ».

Carlito aurait buté Benny Blanco au pied de ces foutus escaliers.

Bernard Diomède n’aurait pas soulevé la Coupe du Monde.

Domenech sortirait avec Valérie Damidot, Sarkozy avec Juliette.

Les esthéticiennes ne rachèteraient pas des labels de rap légendaires.

Gyneco serait éternellement resté « nègre, juif et communiste ».

samedi 28 juin 2008

C'est moi qu'ai fait ça ?

On est en 2008 et il existe encore des présentateurs qui, pour accueillir des rappeurs, se sentent obligés de faire des "Yo Yo". Fabe appréciera.

On est en 2008 et Jay-Z, le mec de "Reasonable Doubt" se sape comme Steve Erkel.

On est en 2008 et Jay-Z, le mec de "Reasonable Doubt", est le poto de Gwyneth Paltrow

jeudi 26 juin 2008

Righteous Kill






Robert De Niro et Al Pacino


© Emmett/Furla Films
Galerie complète sur AlloCiné



Non, cette photo n'est pas issue du face à face mythique De Niro/Pacino sur l'aire d'autoroute dans "Heat". Et oui, vous savez évidemment que Michael Mann, en bon sadique qu'il est, n'a shooté aucun plan dans lequel on voit les 2 légendes côte à côte.
Mais là, Jon Avnet, réalisateur de "Righteous Kill" s'est fait plaisir. Un duo de flics à la poursuite d'un meurtrier. Il prend De Niro et Pacino et ravit, par la même occasion, plusieurs générations de cinéphiles.
Par contre, maintenant y a la pression les mecs. Et quand on connaît un peu le background de Jon Avnet ("Red Corner", "88 minutes"), on se dit qu'on a quand même des raisons de douter. Perso, je sens bien le polar nerveux, violent, ponctué de bons dialogues qui fait la part belle au jeu des acteurs. Ce ne sera peut être pas un chef d'oeuvre mais c'est déjà un classique.

mercredi 25 juin 2008

Mais Deckard est-il un réplicant ?

Mine de rien, j'ai de la chance d'habiter à Lille. A côté du cinéma UGC qui ne passe que les films "grand public" se situe un petit cinéma, le Majestic, qui pense aux néo-Bobos dans mon genre. En tout cas, la semaine dernière, il y avait une rétrospective qui permettait aux spectateurs de revoir plusieurs films de science-fiction.
Ainsi, j'ai eu l'occasion de découvrir THX 1138, l'excellent premier film de Georges Lucas (et franchement Robert Duvall est un des acteurs américains les plus sous-estimés), Children of Men avec le charismatique Clive Owen (épatant vraiment et la scène finale où les soldats armés jusqu'aux dents se confrontent à la vision d'un nouveau-né est simplement bouleversante) et j'ai pu revoir Blade Runner. La claque

J'avais déjà vu le film et lu le livre de Phillip K.Dick à l'âge de 12 ans. Et force est de constater que je n'avais pas compris grand chose. Je tenais surtout à le voir pour la présence d'Harrison Ford (Indy oblige) que pour mon intérêt pour les films d'anticipation. J'avais donc le souvenir d'un film de science-fiction assez lent, d'un méchant qui me faisait penser à un super guerrier sorti tout droit de Dragon Ball Z, d'un Harrison Ford étincelant et d'une Sean Young assez laide.

Si le film est, en effet, assez lent, je m'étais trompé sur toute la ligne. Lé méchant n'en est pas un, Sean Young est franchement mignonne et Harrison Ford se contente de faire le job. Une sorte de Robert Mitchum du futur en fait. Mais l'intérêt est ailleurs.

L'histoire, résumée, est celle de Rick DEckard, Harrison Ford donc, dont la mission est d'éliminer tous les androïdes présents sur Los Angeles. Une ville de Los Angeles qui est filmée comme une vaste énigme d'ailleurs. Point de soleil ou de palmiers mais une sorte de cité en ruine constamment plongée dans l'obscurité. Création de l'homme, les Nexus 6, version la plus poussée des androïdes, étaient originellement conçus pour servir d'esclaves aux hommes et les aider à coloniser les planètes avoisinantes. Seulement, ils se sont rapprochés de plus en plus de leur créateur jusqu'à leur emprunter certains de leurs sentiments. Le sentiment d'injustice est sûrement celui qui est le plus mis en évidence dans le film. Créés pour vivre 4 ans, les Nexus-6, avec Roy (magnifiquement interprété par un Rutger Hauer touchant de rigidité) en tête, se rebellent et cherchent à retrouver leur Créateur, Tyrell, afin qu'ils leurs permettent de vivre plus longtemps.

Voilà pour la trame, largement différente du livre de Phillip K.Dick.
Justement, elle permet de mettre en valeur des interrogations que le livre ne permettait pas. Ainsi, la scène du combat entre Roy et Deckard résume presque à elle seule tout le propos du film. D'un côté, on a un Deckard lâche au possible qui redouble de coups bas pour essayer d'en finir avec Roy en voyant bien qu'il est plus faible physiquement que lui. De l'autre, on a Roy, robot plus humais que les humains, qui, habillé tel les athlètes allemands des années 30, cherche à créer des conditions de combat justes, sauve la vie de son ennemi et récite de la poésie avant de mourir. Et puis cette scène est intéressante également parce qu'elle voit le traqueur devenir traqué et inversement.

Et puis évidemment, il y a cette ambiguité que Ridley Scott a entretenu autour du film : Deckard est-il un réplicant ?
Si l'on s'en tient à la version director's cut du réalisateur, il n'y a pas vraiment de doute possible : Deckard est un réplicant. Et en y repensant, quelques allusions sont présentes le long du film. Déjà, l'appartement de Deckard regorge de photos. Or, on apprend dans le film que, pour convaincre les androïdes d'avoir un passé, la Tyrell corporation leur fournit des photos en leur faisant croire qu'elles représentent des membres de leurs familles. Ensuite, il y a cette ténébreuse histoire d'amour entre Harrison Ford, le Blade Runner chasseur, et Sean Young, l'androïde chassée. Le fait que Deckard puisse tomber amoureux d'une Nexus 6 ne signifie pas quelque chose ?
Et puis, enfin, il y a ce rêve récurrent de Deckard au sujet d'une licorne. De la même manière, on sait que l'on implante des souvenirs et des rêves dans l'esprit des robots. Or, le réalisateur insiste sur ce rêvé récurrent et nous met la puce à l'oreille par l'intermédiaire de Gaff, autre Blade Runner. Celui-ci vient voir Deckard après la mort de Roy et lui dit que sa mission est terminée en ajoutant, en parlant de Sean Young, "Dommage qu'elle doive mourir, mais n'en sommes nous pas tous là ?". Cette phrase resterait anecdotique si, lors de la dernière scène, un origami en forme de licorne n'était pas posé devant l'appartement de Deckard alors que celui-ci s'apprêtait à fuir avec sa bien aimée. Or, Deckard n'a parlé de son rêve à personne. Et Gaff passe son temps à faire des origamis.

"Blade Runner", en tout cas, n'est pas un film de science-fiction comme les autres. Pas tout à fait futuriste, pas tout à fait actuel, il propose une vraie réflexion sur l'utilisation de la technologie par les Hommes. Mais aussi sur les Hommes tout court.

Edit : La vidéo plus haut est une interview de Ridley Scott qui donne sa version des choses. Sans commentaire.

Travailler plus


Parce que même si je me suis fait plus rare sur le blog ces derniers temps, je suis toujours actif sur l'abcdrduson. Avec justement 2 chroniques récemment publiées : une qui est d'actualité et qui concerne le nouvel album de Nessbeal et l'autre qui est une sorte de flashback sur le premier street-cd de Youssoupha.

Ca se passe ici :

Nessbeal - Rois sans couronne
Youssoupha - Eternel recommencement

Ne pas faire attention à la photo.

dimanche 8 juin 2008

Abel Ferrara est un petit joueur

La dernière galette visuelle de Néochrome.
Classe.

samedi 7 juin 2008

Kanye West, The Game et Charles- the next bomb- Hamilton

Les mecs sont des mégastars internationales. Et ils lâchent un freestyle l'air de rien, comme s'ils étaient encore en bas de leur quartier. Rien d'extraordinaire. Ca fait juste plaisir.

mardi 3 juin 2008

Caliméro se plaint moi la coquille percée


Là, c'est un post qui fait directement écho au commentaire laissé par mon pote Sam .
Pour faire court, Sam c'est vraiment un type bien. Enfin, on se connaît pas tant que ça mais c'est vraiment l'impression qu'il donne. Une sorte de gendre idéal. Non pire, une sorte de Samuel Benchetrit ). Oui, en plus, ils ont le même prénom.

Sam est classe. Sam est ouvert d'esprit. Sam aime Bill Murray et doit forcément adorer Retour vers le futur. Sam a un Mac, aime la bonne musique, d'où qu'elle vienne. Sam aime même le rap. Mais attention, pas n'importe quel rap. Sam est sélectif et il a bien raison : Common, Blackalicisous, Pete Rock...Respect.
Mais il y a donc un problème : Sam n'aime pas Booba.

Je vais commencer en donnant raison à mon collègue sur un point : Booba n'a pas de véritable identité propre. Sérieux, à l'époque Time Bomb/Lunatic, les influences étaient New Yorkaises et Booba, sur Mauvais Oeil, était une sorte de Prodigy du 92. Sombre, il rappait, selon l'expression consacrée, avec des cailloux dans la bouche et frappait l'auditeur à chaque couplet. Sans faire de pub, je vous renvoie d'ailleurs vers un excellent article . Oui ça vient de l'abcdr et alors ?

Ensuite, 50 Cent est arrivé c'est vrai et a bousillé le rap français. Alors Booba, sur la (belle) cover de Panthéon, apparaît torse nu.
Et puis, aujourd'hui, NY est un peu à la ramasse, c'est le dirty south qui a la côte. Alors Booba fait son Young Jeezy. C'est vrai et incontestable.

Seulement, et j'aimerai convaincre Sam de la véracité de cette affirmation, c'est en réalité tout le rap français qui n'a jamais trouvé d'identité. Depuis le départ, les rappeurs français ne font que reproduire, avec quelques années de retard, ce qui se passe outre-Atlantique.
Vrai: Sur le premier album d'IAM, la façon dont Akhenaton pompe parfois les placements de Rakim est flagrante. Sur un morceau, il rappera même en anglais.
Au début des années 90, la norme à New York est aux beats jazzy avec des groupes comme A Tribe Called quest, la Native Tongue, Pete Rock et CL Smooth...Du coup, en France, ces influences se retrouvent. Solaar, les Sages Po, Fabe, la Cliqua, Soon E MC, tous emboîtent le pas aux américains...Avec quelques années de retard, bien sûr.
Le Wu Tang ramène un délir shaolin en 95 ? IAM s'en inspirera en 97.
N.W.A crée le G Funk au début des années 90 ? Des groupes comme TSN en reproduiront les sonorités 3 ou 4 ans plus tard.

Ce que je veux dire c'est que, comme ses aînés et ses contemporains, Booba ne doit écouter que du rap américain. Et cherche constamment à s'en inspirer.
Après on peut regretter ce qu'est devenu le rap, l'avènement du dirty south, l'anonymat dans lequel sont laissées les cramés qui samplent encore des gros vynils poussiéreux de soul...Mais c'est une autre histoire.

En gros, Booba ne fait pas grand chose de différent des autres rappeurs français. Il le fait seulement mieux. Son prochain album risque sincèrement de nous foutre une grosse claque. Pourtant, on sent venir le truc gros comme une maison. Rien de révolutionnaire au niveau des prods, ce sera sûrement du bon gros dirty produit par Phrequincy et Animalsons avec peut être 2 ou 3 surprises. Et un Booba omniprésent qui va enchaîner les phases choc, comme d'hab.

A la décharge de Booba, force est de constater que le mec n'a jamais changé de discours.
En 1995, époque Beat de Boul, il sort "Cash Flow".
"L'argent pourrit les gens, je serai pourri jusqu'à l'os, du cash plein les poches, des meufs et puis des porches, BMW, Rolex et autres bijoux, bientôt toutes les biatch du coin me feront des bisous"
Authentik.

Ce que je veux dire c'est que Booba, comme Jay-z ou 2pac ou je ne sais quel MC Iwantsomebitchesandmoney, parle depuis le départ de cash, de meufs, d'histoires de ghetto et de comment il est trop fort quand il prend le micro. Classique. Mais c'est juste super bien fait.

On pourrait passer des heures à parler des phases de Booba. Thomas Ravier l'avait déjà parfaitement fait pour un article paru dans la NRF. Ceci dit, je comprends qu'on n'accroche pas, qu'on puisse lui reprocher de trop jouer sur savoix pour faire passer quelques formules fainéantes...J'accepte.
Mais quand Akhenaton lance un "Tu joues au Milan parce que ton rap est Kaka/caca" ou que Solaar force la rime en rappant "Un Conquistador est un con qui s'adore", c'est pas génialissime non plus.

Quoi qu'il en soit, Booba a réussi son coup. On parle de lui.

Un jour je bosserai chez Apple...


...En attendant, j'ai la chance, depuis peu, d'avoir intégré la rédaction du meilleur webzine hip hop français (si si c'est vrai) : l'abcdrduson. En espérant ne pas faire baisser le niveau bien sûr...

Pour ceux qui ne connaissent pas (bande de païens), c'est à base d'interviews, de chroniques, d'articles, de mix(un tout récent mix en hommage à Pimp C est dispo, merci à Nemo!)...Avec un forum souvent haut en couleurs en plus.

Juste pour dire que je suis super heureux de consacrer du temps à ce site maintenant.

Deux de mes chros y ont déjà été publiées et ça se passe là :

Dany Dan - Poétiquement correct
Seth Gueko - Patate de forain

lundi 2 juin 2008

Les mecs attendent mon skeud comme certains le Prophète


Ca y est.
On se demande encore s'il faut y croire ou pas. Enfin, Tha Carter III, 6ème album de Weezy, est disponible sur le net. Depuis presque 3 ans, toute la planète hip hop attendait ça. Rapidement, Lil Wayne s'est autoproclamé "Best rapper alive". Forcément, ç'est déroutant. Pour bon nombre d'auditeurs, les grands rappeurs du Sud se comptent sur les doigts d'une main. Dans les top 10, Andre 3000 ou Scarface revenaient souvent mais on n'allait quand même pas prendre au sérieux un obscur membre des Cash Money Millionnaires.

En fait, si. Depuis Tha Carter II, Lil Wayne est passé pour un homosexuel, est apparu sur la plupart des projets ayant un semblant de lien avec le rap, a enchaîné les mixtapes et largué quelques uns des meilleurs morceaux de ces dernières années. Je sais pas pour vous mais "I feel like dying" provoque toujours le même ravissement chez moi.

Tout s'est passé dans la nuit de vendredi à samedi. Ca m'a rappelé l'effervescence qui entourait les sorties du Black album et de Kingdom come de Jay-Z. Pour le premier, le parallèle avec Tha Carter III est d'ailleurs cohérent. Comme "Lollipop", le premier single du Black Album, "Change clothes", avait un petit peu refroidi le public. Seulement, là où "Change clothes" avait pu décevoir par son côté prévisible (alors qu'on annonçait Dre et Primo à la prod, le single est des Neptunes), "Lollipop" a clairement dérouté l'assemblée. Que fallait-il en penser ? Du mal, forcément. Et puis, après quelques écoutes, on se rend compte que la mélodie est diablement entêtante. On n'aime pas mais ça reste dans la tête. Peut être qu'on aime un petit peu d'ailleurs mais qu'on ne veut pas se l'avouer. En tout cas, "Lollipop" est un tube en puissance.

Petit à petit, les blogs et les forums hip hop du monde entier ont commencé à s'exciter. Vers 1H du matin, on avait déjà près de 9 morceaux, sans vraiment savoir s'ils seraient tous dans la version finale de l'album. "La la", "Comfortable", "playin' with fire", "A milli" qui tournait déjà depuis quelques semaines, "3 peat", "Let the beat build" étaient déjà disponibles. Impossible de juger ces morceaux après une première écoute, encore partagé entre la surprise et l'excitation.

Ah, et puis un autre morceau était disponible. "Mr Carter". Morceau sur lequel le "Best rapper alive" croise le mic avec le "Best rapper retired" (enfin, retraité quand ça l'arrange quoi). Les 2 carter, Dwayne et Sean. On a tout dit sur eux. Quand Lil Wayne a brûlé le mic et éclipsé la première prestation de Jay sur "Show me what you got", certains y ont vu une sorte de diss indirect. Quand Jay-Z est apparu sur le dernier album de T.I pour le morceau "Watch what you say to me", on a parlé d'attaque, indirecte encore, envers Weezy. La phase "my DNA in your music" était censée reprocher à Lil Wayne de copier Hova.
On s'est finalement dit que tout ça n'était pas grand chose quand le Roi a invité le Prince pour un inattendu "Hello Brooklyn" sur American Gangster. "Hello Brooklyn" est un peu à American Gangster ce qu'était "Renegade" au Blueprint. Un ovni totalement décalé avec le reste de l'album. Seulement, là ou les 2 couplets d'Eminem ont mis tout l'univers d'accord, cette première collaboration entre les 2 Carter n'a pas complètement convaincu. Il fallait remédier à ça. Comme quand Jay et Nas ont remis le couvert avec "Success" après un "Black Republican" qui a laissé le public sur sa faim. Oui j'adore faire des comparaisons douteuses comme ça.

Bref, ils ont fait "Mr Carter" en tout cas. L'an dernier, au moment où j'ai écouté "Roc boys", j'ai compris que ce serait le morceau de l'année. A mes yeux en tout cas. Ca vaut ce que ça vaut. Quoi qu'il en soit, j'ai eu exactement le même sentiment en découvrant "Mr Carter". Je l'écoute depuis samedi, environ 1H du mat, et il est déjà à la 6ème place de mes 25 morceaux les plus écoutés dans Itunes. Inutile d'en dire davantage.

Sinon, l'album tue. Mais trop. Il paraît que ce n'est même pas la version finale qui sera dispo dans les bacs, que des modifications y seront encore apportées. Tant mieux. J'avoue que j'aimerai avoir le courage de ne pas télécharger ces albums que j'attends tellement et de retrouver l'excitation propre à ces moments où tu sors le disque du boîtier sans vraiment savoir à quoi t'attendre. Mais je suis trop faible. Un petit lien rapidshare et je craque. Alors si Weezy pouvait apporter quelques modifs d'ici là, ça me permettrait de retrouver un peu ce sentiment quand j'irai acheter sa galette.

Je suis pas en train de dire que l'album est parfait ou que c'est un classique. J'ai d'ailleurs arrêté de rentrer dans ces débats sans fin visant à déterminer si tel album est un classique ou pas. On ne sera jamais mis d'accord sur la définition de ce terme: c'est quoi un classique, un album à 20/20 ou un disque qui marque l'histoire ? Si tu prends la première définition, des diques comme The Best Part de J Live ou le sous estimé It was written de Nas mériteraient le statut. Si on se base uniquement sur le deuxième critère, Get rich or die try'in en est forcément un tant il est évident qu'il y a un avant et un après cet album.
Tha Carter III aussi est un classique si on se fie à ce critère. Classique avant même de sortir. Weezy pourrait flatuler sur 15 pistes, il y aurait quand même événement.

En lien, je ne vais pas mettre l'album. Ca se trouve très facilement sur le net. Par contre, un forumer (ANU de l'abcdr pour ne pas le citer) a eu la bonne idée de poster un lien vers tous les derniers morceaux marquants de Weezy qui ne figurent pas sur l'album. Histoire de.

Carter III Left overs